Innover en endoscopie : entretien avec John Andrzejowski
Dans les blocs opératoires modernes, où se croisent rapidité, précision et sécurité du patient, la technologie n’est plus seulement un outil : elle oriente les décisions. Nous avons rencontré John Andrzejowski, spécialiste clinique, dont le travail quotidien avec les bronchoscopes le place au cœur d’interventions à haut risque et à rythme soutenu, pour discuter de la façon dont les endoscopes à usage unique transforment les pratiques, le contrôle des infections et les résultats pour les patients.
John commence par un témoignage brut de son quotidien : des cas urgents, des situations en constante évolution, des équipes qui fonctionnent comme un seul organisme. La bronchoscopie fait souvent la différence entre l’hésitation et l’action. « Aucune journée ne se ressemble », dit-il. « Certaines procédures sont simples, d’autres exigent une réactivité immédiate et un équipement auquel on peut faire confiance sans réfléchir. » Au bloc, la clarté et la fiabilité ne sont pas un luxe : elles sont vitales.
Stérilité, rapidité, disponibilité : pourquoi l’usage unique change la norme
Lorsqu’on lui demande quel a été l’impact des bronchoscopes à usage unique sur la qualité des soins, John répond sans hésiter : une performance sans délai. Plus d’attente liée à la re-stérilisation. Plus d’incertitude sur une potentielle contamination. Plus de compromis en cas d’urgence.
« Rapidité, sécurité et disponibilité : ces trois éléments changent tout. Lorsqu’un dispositif est prêt immédiatement, on évite les goulots d’étranglement et on réduit les risques. »
Cette évolution est en phase avec les priorités actuelles des hôpitaux : réduire les transmissions infectieuses, augmenter l’efficacité des rotations de patients, et garantir une qualité constante des dispositifs.
Les critères de performance les plus essentiels : aspiration et aspiration
Nous abordons ensuite la question de la performance : qu’est-ce qui compte le plus lorsqu’un clinicien doit agir sans attendre ?
John insiste sur deux éléments incontournables :
- Une aspiration puissante et fiable pour dégager rapidement les voies respiratoires
- Une excellente visibilité pour prendre des décisions claires et rapides
Si un bronchoscope permet de mieux voir et de dégager plus vite les sécrétions, la sécurité du patient s’en trouve améliorée — en particulier dans les situations critiques. La fiabilité est la référence. Simple. Immédiate. Réactive.
Au-delà de l’endoscopie
Mais l’endoscopie n’est pas le seul domaine en pleine mutation. John attire aussi l’attention sur un autre sujet majeur : la prise en charge de la température périopératoire. L’hypothermie peropératoire augmente les complications, ralentit la récupération et ajoute un risque évitable.
« Des dispositifs comme les systèmes de réchauffement patient ne sont plus un “plus”. Ils sont essentiels pour la sécurité, le confort et le temps de récupération. » Maintenir la normothermie diminue les complications, favorise la cicatrisation et améliore l’expérience chirurgicale dans son ensemble. C’est une qualité de soins mesurée là où elle compte vraiment : dans les résultats.
Où va l’endoscopie demain ?
Quand on évoque l’avenir, la réponse de John est limpide :
« Des outils plus intelligents qui permettent aux cliniciens de réfléchir moins… et d’agir plus vite. »
L’avenir repose sur des bronchoscopes à usage unique toujours plus performants, une aspiration et une visualisation optimisées, et des systèmes intelligents qui éliminent les frictions dans le flux de travail. Avec l’accent mondial mis sur la lutte contre les infections et l’optimisation des ressources, les technologies à usage unique ne sont plus seulement pertinentes : elles deviennent incontournables.
Les hôpitaux accélèrent leur adoption. Les exigences augmentent. Les pratiques évoluent. Et l’endoscopie entre dans une nouvelle ère.
